Voici quelques sites où vous trouverez tout, tout, tout ... sur notre animal fétiche ...

Laissez, vous guider, tous ces liens sont intéressants.

Fédération française de Cuniculiculture

Lièvre commun Lepus capensis

Chasse Passion

Tout sur le lièvre, par un passionné

Tout sur la chasse (par des chasseurs)

La chasse au lièvre

Christian Bidault, chasseur

Un élévage de lièvre dans le Beaujolais

 

Le Lièvre polaire (Lepus Timidus ) Suisse

Le lièvre brun Suisse

 

Le lièvre est un superbe mammifère Canada

La Chasse du Lièvre d'Amérique Canada

"Colletage" du lièvre Canada

Le Lièvre d'Amérique Canada

Connaissez-vous bien le lièvre? Canada

Lièvre d'Amérique (Lepus americanus ) Canada

Le lièvre d’Amérique, mammifère commun au Canada

Pêche et Chasse au Québec : colletage du lièvre ...

 

Lièvre - Lepus europeaus Belgique

 

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Fables, Histoires, Légendes …


Comment faire sans vous donner cette magnifique fable de Jean de la Fontaine : Le lièvre et la tortue
 

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
« Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore. »
Ainsi fut fait ; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. À la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
« Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ? »

Mais connaissez-vous celle-ci : Le Lièvre et les Grenouilles.
 

Un lièvre en son gîte songeait
(Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?)
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait.
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Les gens d'un naturel peureux
Sont, disait-il, bien malheureux!
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite.
Jamais un plaisir pur; toujours assauts divers.
Voilà comme je vis; cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
Eh! la peur se corrige-t-elle?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi.
Ainsi raisonnait notre lièvre,
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet:
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.
Le mélancolique animal,
En rêvant à cette matière,
Entend un léger bruit: ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang:
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes,
Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes. 
Oh! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire! Ma présence
Effraye aussi les gens! je mets l'alarme au camp:
Et d'où me vient cette vaillance?
Comment! des animaux qui tremblent devant moi!
Je suis donc un foudre de guerre!
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.

 

Chanson Populaire occitane.


Ai vist lo lop

Ai vist lo lop la lèbre
E lo rainal dansar (bis)

Fasian lo torn de l’arbre
E del boisson forcat (bis)

Ai vist lo lop la lèbre
E lo rainal dansar (bis)

Fasian lo torn de l’arbre
Sens jamai s’atrapar (bis)

Trimem tota una annada
Per ganhar quauques sous (bis)

E dins una serenada
Zo fotem tot pel col

J’ai vu le loup

J’ai vu le loup le lièvre 
Et le renard danser

Ils faisaient le tour de l’arbre
Et du buisson fourchu

J’ai vu le loup le lièvre 
Et le renard danser

Ils faisaient le tour de l’arbre
Sans jamais s’attraper

Nous trimons toute une année
Pour gagner quelques sous

Et dans une soirée
On avale tout

 

Histoires et légendes.




LE LIÈVRE

D’après : http://racines.traditions2.free.fr/begrue/index.htm

          Cet animal “qui gambade le jour et dort la nuit” a une particularité : « Il naît les yeux ouverts et de ce fait il est initié aux Mystères° et joue un grand rôle dans la magie* et la médecine populaire. » De plus il est “changeant” (de pelage) et lunatique comme l’astre dans le visage duquel certains peuples pensent le voir se dessiner en lieu et place de notre “Homme de la Lune” :

          Très prolifique, notre Jeannot lapin est un symbole* de fécondité et pour cela il représente la Terre Mère, la Triple Déesse, Luna/ Diana/ Dana/ Nana/ Hécate/ Artio ou Artémis Phoebe. Comme Elle, il est sacré*, depuis la Grèce des Pélasges jusqu’à la Grande-Bretagne et aux Pays Baltes, et sa chasse est interdite, taboue, sauf le 1° Mai où elle est ritualisée !

          Un emblème de cette fécondité est la patte de lapin, symbole phallique s’il en est, et dont on a des traces depuis le sixième siècle AEC. On peut sans doute lui rapprocher cette coutume : « La peau du jeune lièvre dans laquelle on place de l’armoise séchée sert à fabriquer la “jarretière du voyageur” qui permet de se déplacer avec autant de rapidité22 que l’animal. » Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, Laffont Bouquins 95.

          Si le Lapin “pond” les oeufs de Pâques chez les Germains, c’est parce qu’il est la Déesse Mère/ Lune qui précède le lever de la Soleil et que, pour Ostara/ Aurore, il pond l’Œuf du Monde à l’occasion de la renaissance de la nature” (cf. Cygne et Grue, supra). Il s’agit probablement là d’un rite* résiduel venu de la Grande Dispersion des Indo-Européens*, de cette époque où nos ancêtres suivaient le cri “gru-gruou” de la grue couronnée lors du Grand Hiver Fimbulvetter, à la recherche de la Soleil cachée par les cendres volcaniques de la Grande Éruption (cf. notre art. Déluges*)…
          Car ce n’est pas tout : les Allemands appellent le lièvre Hase, phoniquement bien près de Ase*… qui est le nom du Mage* nordique23 ! Cette “Grande Oreille” qu’on retrouve jusque dans les églises est celle du petit dieu gallo-romain Auribus, ou celle de la Déesse Mère “aux Oreilles” qui doit “prêter l’oreille aux supplications”, puis celle du Dieu Fils breton qui tel un “ravi” de Provence trône sur les genoux de sa Vierge Mère* et c’est aussi celle de notre hypothétique saint Oyand de Grenoble…

          Et ce “Dieu Fils” nous amène à remarquer que ce “lapin fou de mars” dont il est question dans Alice au pays des merveilles (de Lewis Caroll) pourrait bien figurer ce jour supplémentaire qu’on ajoute à l’année tous

les quatre ans, entre février et mars…


Chez les Celtes :
Comme le lapin vit sous terre, nos ancêtres le croyaient en relation avec le monde des morts et des “dieux inférieurs” (“l’enfer” annwn), aussi ils ne mangeaient par la chair de leur animal sacré*, leurs lointains et éburovices cousin du Moyen Orient, les Ebro/ Hébreux non plus d’ailleurs. Est-ce en rapport avec le fait que sa chair donne des crises de rhumatismes et qu’elle peut même être létale pour les personnes âgées ?


En Chine :
le lièvre est le préparateur de la “drogue d’immortalité” qui était peut-être faite de “son fiel utilisé par leurs forgerons pour la fonte des épées” (Jean Chevalier, op. cit.). Il est aussi chez eux le symbole du printemps…


Au Japon :
le lapin Usagi est le symbole de la longévité (…sexuelle?)


Quel secret (inavouable) ce Lièvre murmure-t-il à l’oreille du chien 
dans l’Hortus conclusus de la Dame à la Licorne* ?


Au Moyen Âge :
il est encore le symbole de la Terre Mère qu’on voit sur la tapisserie de la Dame à la Licorne*, et il est celui de la Terre (des Ases-Hases) pour les alchimistes.


L’action de l’Église :
Mais notre Jeannot Lapin est devenu “sorcier” par la grâce (?) de l’Église qui voulut l’éliminer (quel vilain mot !) et le remplacer par Marie.
          Cependant la tradition des oeufs rouges offerts par la jeune fille à celui qui va être autorisé à la courtiser (cf. les Fêtes* provençales païennes de la Sainte Baume), en prélude à la hiérogamie rituelle des
Fêtes du 1° Mai, perdurait néanmoins comme tous les rites* fondamentaux : il fallut donc “coloniser” celui-ci et ce ne fut pas sans peine :
          On peut en effet s’interroger sur la nécessité qu’on les cloches – les anciens “tambours d’airain” des pépiniéristes atlantes* – d’aller à Rome pour y faire leurs Pâques et de pondre des oeufs, tout particulièrement lorsqu’elles en reviennent ! Preuves incontestables d’une difficile “colonisation” du mythe* de la renaissance et de la fécondité printanières, indéracinable et toujours… renaissant ! Mais, “faisant d’une pierre deux coups”, on colonisa dans la foulée l’archaïque cloche des Frisons elle-même !

          Dans le tarot de Wirth, sur la “lame” attribuée à Orion qui lutte, tel Héraklès massue en main à dextre et à senestre contre le cataclysme, la toison en “bouclier”, en pardalide, on peut voir un lièvre chthonien à ses pieds, le signe astrologique* du Taureau y figure aussi : souvenirs de son origine boréenne ?…

 


Dans le Folklore : Le lièvre est devenu Hare en Angleterre : un nom du Diable* (curieuse homophonie avec notre “pauvre Hère…)
          En Dordogne, c’est le lièvre qui convoque les sorciers* pour leurs “esbats”, lesquels sont appelés sabbats par l’Eglise* qui inventa nombre d’histoires de Diables* qui “hantent” nos recueils folkloriques. Mais, on y trouve quelquefois… matière à décrypter24 :
          « Dans la Manche, des lièvres ferrés (cloutés)n, qu’on entendait courir sur les ponts (bifrost)n ou à proximité des rocailles (Rokr, Tour)n, gardaient des trésors (les Pommes d’Or)n. » Ces Vikings de Normandie sont visiblement restés plus proches de notre vieille coutume !


          Cette chanson populaire, citée par J.-P.. Ronecker dans son excellent Bestiaire, Fabuleux appartient à la tradition des rites érotiques des “sorcières” de la
Veille de Mai ou Nuit de Walpurgis, et l’on peut en conclure qu’il est ici question de l’ancêtre de la rituelle Chasse à Courre au Renard qui s’est conservée en Angleterre25 (Ah, si les écolos-pastèques étaient un peu moins incultes).
          En occitan ou appelle notre lièvre “lebra” (prononcer “lébro”) et il est l’objet d’une Bourrée montagnarde : “Ay vist lou loup, lou lébro et lou rénard dansa(r)”. Les Bretons “gallo” ont aussi conservé une danse du même genre qui le remémore.
          Le folklore espagnol des superstitions perpétue l’interdit de la consommation du lièvre en prétendant que : « la femme enceinte qui en mange perdra son bébé ou il dormira les yeux ouverts (ce qui est effrayant)n. » E. Mozzani, op. cit.


Dicton des Alpes :
“Quand le lièvre blanc sort le matin, La neige s’alourdit le soir !”

 

 

 

 

Proverbes.

D’après : http://www.evene.fr/citations/index.php

> Mieux vaut tenir un lapin que poursuivre, un lièvre. [Proverbe occitan]

> Lièvres, je vous en prie, souvenez-vous du jour, du fameux jour où la tortue est arrivée avant vous. [Jacques Prévert]

> Même le lièvre comprend qu'il ne doit pas manger l'herbe de son terrier. [Proverbe chinois]

> A la danse du cul, le lièvre et l'éléphant ne sont pas partenaires. [Proverbe malinké]

> Le lièvre appartient à celui qui le prend. [Proverbe français]

> On attrape les lièvres avec des chiens, les femmes avec de l'argent et les sots avec des louanges. [Proverbe allemand]

> Le lièvre revient toujours à son gîte. [Philibert-Joseph Le Roux]

> Plus petit est le bois, plus gros semble le lièvre. [Proverbe hollandais]

> Le lièvre compte sur ses jambes, le loup sur ses dents : chacun survit comme il peut. [Proverbe chinois]



 

 

 

 

 

 

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